Ateliers Ainciart Bergara

Makhilas Ainciart Bergara, bâtons de marche

Les Makhilas Ainciart Bergara

Au cœur de la province du Labourd, les Makhilas Ainciart Bergara sont fabriqués dans le charmant village de Larressore. Cette tradition se perpétue depuis deux siècles grâce à la famille Ainciart Bergara. Ce sont les gardiens d’une tradition basque profondément enracinée. Ces bâtons de marche traditionnels soutiennent et protègent les marcheurs depuis des siècles. Ils sont des témoins vivants de l’histoire et de la culture basque.

Une tradition séculaire

On retrouve des récits faisant état de l’existence des Makhilas au XIIe siècle. Mais c’est au fil des générations que les artisans des ateliers Ainciart Bergara ont su perfectionner cet art ancestral. Chaque Makhila est un objet unique, taillé sur mesure, adapté au poids et à la taille de son futur propriétaire. Il incarne le respect, l’affection et la reconnaissance, un cadeau chargé de symbolisme offert à un être cher. Au-delà de son aspect utilitaire, le Makhila est aussi une arme discrète, dotée d’une dague habilement dissimulée sous son pommeau, un rappel d’une époque où les chemins étaient moins sûrs.

Un savoir-faire et des secrets

Les Makhilas Ainciart Bergara sont en bois de Néflier. Cette essence requiert toutes les qualités comme la légèreté, la solidité et la durabilité. Les Makhilas se  transmettent de génération en génération. Selon la tradition, « personne n’oserait s’emparer du Makhila d’un autre », ce qui en fait un héritage familial précieux, transmis du père à l’aîné(e) de la famille. Ornés d’une virole en argent ou en maillechort et d’un pommeau gravé, chaque Makhila raconte une histoire unique. Un symbole décore chaque pommeau, ajoutant une touche personnelle à chaque Makhila. La virole est elle aussi gravée et renferme les noms et prénoms du propriétaire ainsi que sa devise. Celle des Ateliers Ainciart Bergara, « Le temps ne respecte pas ce qui pourrait se faire sans lui », résonne avec une profonde sagesse.

La fabrication d’un Makhila est un processus complexe qui demande trois jours de travail méticuleux. En revanche vingt ans sont nécessaires depuis les premières entailles décoratives faites sur le bois encore jeune jusqu’à son achèvement. Sa teinte, quant à elle est un secret jalousement préservé ainsi que le tressage expert du cuir qui l’entoure. Aujourd’hui, c’est Liza, une descendante de la famille Bergara, qui perpétue cette tradition exceptionnelle. Formée à l’école Boulle et guidée par Xavier, distingué du titre de « Maître d’art » https://www.maitredart.fr/actualites/le-temps-ne-respecte-pas-ce-qui-pourrait-etre-fait-sans-lui-en-images-dans-latelier, elle assure la continuité de l’excellence artisanale des Ateliers Ainciart Bergara.

Les reconnaissances

Le raffinement et l’authenticité de ces Makhilas ont séduit des personnalités du monde entier. Sean Penn, Jean Dujardin, Albert de Monaco et Teddy Thomas, ainsi que des figures historiques telles que le Général de Gaulle et Ronald Reagan possèdent le leur. L’obtention  du label Entreprise du patrimoine Vivant, le guide vert Michelin, et le classement au patrimoine mondial de l’Unesco, ajoutent encore de la notoriété. Offrir un Makhila, c’est bien plus que donner un simple objet, c’est partager un héritage culturel, un lien avec le passé et un symbole de respect et d’affection. Les Ateliers Ainciart Bergara continuent ainsi de tisser les fils du passé et du présent, offrant au monde des œuvres d’art à la fois fonctionnelles et empreintes de tradition, perpétuant ainsi l’héritage exceptionnel de la culture basque.